La mobilité de demain commence depuis des années chez BMW. En effet, les techniciens et ingénieurs chargés l’Intelligence Artificielle appliquée à l’automobile sont à pied d’oeuvre.
La définition globale de l’Intelligence Artificielle est celle d’un système informatique permettant de résoudre des problèmes qui ne pourraient pas être résolus sans l’intelligence d’un humain. En fait, il s’agit d’une machine capable de simuler une intelligence humaine. Les programmes informatiques, qui sont des grandes suites de nombres et de formules mathématiques, deviendraient un peu comme des humains. Un peu !
Mais afin de construire l’Intelligence Artificielle capable de gérer une automobile pour la conduite autonome, il faut au préalable apprendre au programme informatique à gérer les informations reçues. Cette étape de développement passe par l’usage véhicules d’essais BMW CoPilot bardés de capteurs. Les informations collectées sont ensuite enregistrées et assimilées par l’Intelligence Artificielle, qui apprend grâce aux façons de conduire des conducteurs utilisant ces véhicules d’essais BMW CoPilot .
Afin de gérer ces importants lots d’informations, un logiciel de traitement spécifique est mis au point, et embarqué dans les véhicules BMW CoPilot qui sillonnent les routes. Actuellement, 40 voitures BMW CoPilot sont déployées un peu partout dans le monde. Elles listent les réactions des conducteurs face aux situations de danger et assimilent les manœuvres de tous les jours.
Un centre de recherches spécifique analyse aussi les données recueillies par les capteurs et les caméras embarquées afin d’apprendre au système à faire la différence entre les différents obstacles : une voiture changeant de file, un piéton, un ralentissement en amont : ce sont autant de cas de figures que les ingénieurs et les techniciens BMW doivent faire apprendre à l’Intelligence Artificielle.
L’Intelligence Artificielle meilleure que l’humain ?
Comment un programme d’Intelligence Artificielle conçu par l’Homme peut-il être meilleur que son créateur ? C’est en effet possible grâce à la sensibilité des caméras qui peuvent voir des éléments que l’œil humain ne pourrait distinguer : comme par exemple de nuit, ou à contre-jour.
<< Nos algorithmes peuvent traiter de telles images 20 fois par secondes et encore plus rapidement. >>
Halard Krüger
Président du directoire BMW
L’Intelligence Artificielle au service de l’automobile est une belle promesse pour rendre la circulation plus sûre. Mais elle se heurte à notre propre scepticisme : aurons-nous une confiance aveugle en une machine ?
En tout cas, BMW y croit. Le constructeur se place en objectif de parcourir 240 millions de kilomètres sans accident avant de lancer au grand public sa conduite autonome. En attendant, les recherches et les calculs de programmations se poursuivent afin de respecter le calendrier que la Marque s’est fixé :