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BMW innove et lance un modèle entièrement nouveau avec la S 1000 XR, quatrième rejeton de la gamme « S » après la S 1000 RR, la HP4 et le S 1000 R. Mais le mariage moteur/utilisation peut surprendre.
Nouveau segment
« La nouvelle S 1000 XR permet à BMW Motorrad de franchir une nouvelle étape et de proposer une technique novatrice pour un nouveau segment : Adventure Sport. Cette moto se distingue par ses qualités de voyage et de tourisme dynamiques, par son talent de sportif sérieux et sa merveilleuse aptitude au quotidien. » C’est ainsi que BMW présente la S 1000 XR. Mais à vouloir tout faire, on peut se demander si, au final, on ne mélange pas tout. En effet, le moteur 4 cylindres qui équipe la S 1000 R est sans doute un des meilleurs qui existe sur le marché pour un roadster. Explosif, puissant, rageur, il correspond exactement à l’idée que l’on peut se faire d’une telle moto. On se dit alors que, une fois installé sur une moto plus confortable, offrant une meilleure protection et une position de conduite moins contraignante, on a alors créé une moto presque parfaite.
Certes, mais après cet essai, j’ai trouvé qu’il y avait une opposition entre l’usage auquel la S 1000 XR est destiné et sa motorisation. A choisir, dans un registre un peu différent, je préfère largement la R 1200 RS dont le bicylindre à plat, souple et performant, ne nécessite pas de prendre des tours pour avancer, comme sur un roadster (S1000 R) ou une sportive (S 1000 RR). Cette nécessité est « normale et souhaitée » pour ces deux derniers car elle correspond à leur philosophie. Pourquoi ne pas nous avoir concocté une version XR sur base de la R 1200 GS ? Elle aurait été à l’opposé de la GS Adventure.
Mais ce point de vue ne doit pas occulter le fait que la S 1000 XR décoiffe…