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L’ancienne BMW Série 1 E87 a été un succès commercial. J’en veux pour preuve le fait que l’arrivée des versions trois portes, coupé et cabriolet furent repoussées tant la demande du public pour la « petite béhème » était forte. Mais il était temps de laisser la place à une descendance après 1 042 875 exemplaires… Et la nouvelle Série 1 F20 place la barre beaucoup plus haut avec pour ambition de dépasser ce chiffre.
Enfin confortable et spacieuse
La série 1 « ancienne génération » n’était pas réputée pour son confort de roulement. Personnellement, j’ai été (l’heureux) conducteur d’une 120d 3 portes, avec châssis et sièges sport, jantes en 18 pouces. Il faut bien reconnaître que l’ensemble était ferme et je peux comprendre que cela pouvait rebuter certains clients. La nouvelle Série 1 marque un grand progrès, sans que l’on perde en précision de conduite. L’ensemble est sain, sans aucune mauvaise surprise et on bénéficie d’un gain de poids de 30 kg qui porte l’ensemble à 1345 kg.
A l’intérieur, on ressent les bienfaits de la croissance de la nouvelle Série 1 : +85 mm en longueur dont +30 mm pour l’empattement. Du coup, l’espace aux jambes aux place arrière augmente de 21 mm. En largeur, on gagne 17 mm et les voies avant bénéficient d’une augmentation de 51 mm (avant) et 72 mm (arrière).
Par rapport à l’ancienne Série 1, on a une sensation d’espace nettement plus importante. Le coffre gagne 30 litres (entre 360 et 1200 litres selon les positions des banquette). Enfin, la qualité de finition est en nets progrès !
Ligne ?
La nouvelle Série 1 a été fraichement accueillie (voir les commentaires en bas de page) lors de la publication des premières photos qui ne la mettait pas du tout en valeur. J’avoue que j’étais très sceptique mais il est toujours important de voir une voiture en 3D et dans la circulation pour se faire une raison. Au final, j’ai découvert une voiture élégante et plus statutaire que l’ancienne. Certes on perd le dessin original de la face avant, mais on gagne des volumes sculptés. Des détails stylistiques, comme le coffre avec ses trois pans ou encore la ligne de caisse sont toujours présents. La possibilité d’opter pour une finition « Sport » ou une « Urban » (avec des jantes blanches) permet de choisir l’image que l’on souhaite donner.
La finition Individual n’est toujours pas au programme mais si la demande se faisait sentir, rien n’est exclu selon BMW.
Très techno
Le moniteur de l’iDrive est placé comme élément central du tableau de bord. On y retrouve une multitude d’informations issues des différents équipements comme la caméra de recul, la parking assisté, l’information du trafic en temps réel (RTTI), l’accès à internet, les applications BMW issues de votre Iphone etc.
Certains équipements apparaissent sur la nouvelle Série 1, comme le régulateur de vitesse avec fonction de freinage, indicateur de changement de voie, la diffusion variable de la lumière et de la longueur du faisceau, les feux de route adaptatifs (qui passent de la position croisement à route automatiquement), l’indicateur de limitation de vitesse (qui lit les panneaux !) etc.
Une nouvelle technologie fait son apparition : le mode éco pro qui influe sur la gestion du moteur et de la consommation électrique des différents organes, le changements des rapports et la réponse à l’accélérateur. Une sélection à l’aide de l’interrupteur placé sur la console centrale permet de le mettre en oeuvre, mais aussi d’opter pour le mode « normal » ou le mode « sport ». Bien entendu, la nouvelle Série 1 reçoit le pack EfficientDynamics de série (indicateur de passage des rapports, récupération d’énergie au freinage, start-stop, pneu à faible résistance au roulement, gestion électrique des organes comme la pompe à huile, la direction…)
Motorisations
Notre version d’essai -120d- reçoit (comme les 116d de 116 ch et 118d de 143 ch) la technologie TwinPower Turbo avec turbocompresseur à géométrie variable et injection à rampe commune avec injecteurs à solénoïde qui soufflent à 1600 bar (116d et 118d) et 1800 bar (120d).
BMW nourrit aussi de fortes ambitions avec ses moteurs essence 116i (136 ch) et 118i (170 ch) eux aussi équipés de la même technologie à laquelle s’ajoute le Valvetronic (levée variable des soupapes) et le double Vanos (Contrôle du calage des arbres à cames).
La 120d affiche 184 chevaux (contre 177 pour l’ancienne série 1), signe le 0-100 km/h en 7.2 secondes, annonce une consommation de 4.5 litres /100 en moyenne (nous avons réalisé 6 litres selon l’ordinateur de bord) et des émissions de CO2 de 119 g/km.
Volant en mains, on apprécie toujours le couple et la souplesse dont fait preuve ce bloc. Les relances sont d’autant plus facile que nous avions une boîte de vitesses automatique (palettes au volant en option) à 8 rapports. Douce et fluide, elle les passe sans à-coups. De série, la 120d reçoit une boîte mécanique à 6 rapports. Une suspension Adaptative fait son apparition (non testée ici) permet de choisir le mode confort, sport ou sport+.
Et demain ?
Bien entendu les motorisations 6 cylindres essence seront disponible sur la nouvelle Série 1, tout comme une version 3 portes, un coupé et un cabriolet. Il ne lui manque qu’une version break… Avec un prix d’appel de 25 450 € (116i première), la nouvelle BMW Série 1 affiche un niveau de prestation qui faisait défaut à l’ancienne.
J’AIME
La qualité de l’ensemble
Le design intérieur et extérieur
La technologie proposée
J’AIME PAS
L’absence des moteurs 6 cylindres
Texte et photos : P. HORTAIL