BMW poursuit l’électrification de sa gamme. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la nouvelle Série 7 n’est pas disponible uniquement avec une motorisation électrique. Toutefois, c’est cette dernière que nous avons pu tester. Bienvenue à bord.
BMW Série 7 : une gamme de quatre motorisations
Les voitures électrifiées (comprenez 100% électriques et hybrides rechargeables) ont représenté 35 % des ventes de BMW en France en 2022. La Série 7 a fait le choix de 4 motorisations. Une version diesel ouvre le bal (à partir de 121 050 euros quand même). Grâce à sa consommation, comprise, selon BMW, entre seulement 6,1 et 6,8 litres pour 100 km, elle est la monture idéale pour les voyageurs au long cours grâce à une autonomie comprise entre 1000 et 1200 kilomètres (réservoir de 74 litres). Le tout pour un malus qui débute à 3 119 euros (160 grammes de CO2 au kilomètre).
Pour un usage urbain et routier, les versions hybrides sont parfaites. On en compte deux avec les 750e xDrive et M760 exDrive (6 cylindres essence). Elles offrent entre 83 et 87 kilomètres d’autonomie en 100% électrique (mesure WLTP 750e xDrive) et entre 77 et 85 kilomètres pour la M760e xDrive. Elles affichent seulement entre 22 et 29 grammes de CO2 au kilomètre (pas de malus).
Vient enfin l’i7, qui ne se nourrit que de courant. Elle affiche une puissance de 544 chevaux, une autonomie, selon le mode WLTP, comprise entre 590 et 625 kilomètres. Comptez plutôt 480 à 520 kilomètres, ce qui est déjà bien, en conduisant tranquillement. Il vous faudra débourser la modique somme de 151 800 euros. Un sacré écart (30 000 euros …) avec la version diesel qu’il sera difficile de rentabiliser avec l’économie sur l’énergie (gratuite pendant 1 an) et l’éventuelle TVS. Pour info, la batterie haute tension est garantie 8 ans / 160 000 km. Le prix de la batterie haute tension s’élève à 29 221,80 euros TTC pour la BMW i7 xDrive60 et 11 377,04 euros TTC pour les BMW 750e xDrive et BMW M760e xDrive.
Clin d’œil à Rolls Royce
La BMW Série 7 a déjà une longue carrière derrière elle. La nouvelle se veut plus statutaire que l’ancienne. Pour cela, elle adopte une (trop ?) grande calandre avec un éclairage sur le pourtour, une ligne de caisse assez haute, un pavillon moins plongeant et des suspensions pneumatique ayant un lien de parenté avec celles de sa prestigieuse cousine anglaise (Rolls Royce appartient à BMW).
Il n’existera plus de version « L » de la série 7, cette dernière étant d’office longue avec 5,39 mètres, soit 15 centimètres de plus que l’ancienne version longue (5,24 mètres). La structure carbone « Carbon Core » de l’ancienne génération disparait pour des questions de coût.
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