Essai BMW i5 Touring : hautes vitesses et volume de coffre
BMW i4 : Demandez une offre ! C’est en Allemagne que nous avons pu tester la Série 5 électrique Touring, avec la conduite des i5 en version M60 xDrive de 601 chevaux et eDrive40 (340 chevaux) L’occasion était trop belle de rouler à des vitesses qui vous envoient devant le juge en France et de savoir quelle est l’autonomie d’une motorisation électrique dans ce cas. Tout en s’attardant sur la capacité de chargement.
Série 5 Touring : la tradition perpétuée
Les BMW Série 5 E12 et E28 n’ont pas eu droit à leur version Touring (traduisez par « Break). C’est la E34, à partir de 1991, qui a ouvert le bal. Depuis, toutes les générations y ont eu droit. La E39 (en 1997), la E60 (en 2004), la F10 (2010), la G30 (2017) et enfin la dernière née, la G60.
Par rapport à la version berline, dont elle est une évolution, la Série 5 Touring 2024 affiche les mêmes dimensions. Elle s’est donc allongée par rapport à sa devancière et affiche une longueur accrue de 97 millimètres pour atteindre 5,060 mètres. Elle est aussi plus large de 32 millimètres (1,9 mètre) et plus haute de 17 millimètres (1,51 mètre). Enfin, et cela profite à l’habitabilité, son empattement progresse de 20 millimètres (2,99 mètres) et il est le plus long de sa catégorie.
Au moment de charger le coffre, vous disposerez d’une capacité pouvant aller de 570 à 1 700 litres, quelle que soit la motorisation choisie, en thermique comme en électrique, contre 490 litres pour la berline. L’emplacement sous le plancher permet de ranger à la fois les câbles de recharge et une valise. Toutefois, si vous optez pour le système hi-fi Bowers & Wilkins, vous ne pourrez plus y ranger que les câbles.
L’ouverture automatique est plus large. Combinée à un seuil de chargement bas, elle permet de charger plus facilement le coffre. Le déverrouillage à distance du dossier de la banquette arrière fractionnable est trois partie (40/20/40) depuis le compartiment à bagages est de série.
Le parti pris esthétique a sonné le glas de la vitre arrière qui s’ouvre indépendamment du hayon. Dommage.
L’i5 Touring soigne son look
La face avant est la même que celle de la berline. On retrouve d’une certaine façon les « doubles phares » si connus et la calandre dont la taille est moins caricaturale que sur la Série 7. Elle reçoit un éclairage de contour BMW Iconic Glow (disponible en option). De profil, le Touring apporte une touche d’élégance par rapport à la berline. Les feux arrière s’inspirent du « L » caractéristique de la marque et offre une élégante signature lumineuse.
De série, les modèles 100% électriques et hybrides rechargeables reçoivent des jantes de 18 et de 19 pouces et jusqu’à 21 pouces en option.
Si votre budget vous le permet, optez pour la finition M Sport ou les Packs M Sport Pro et Extérieur M Carbon, disponibles en option. Lors de notre test, nous avons pu découvrir une version équipée de nombreuses pièces en carbone « M Performance » pour un total de 18 000 euros…
340 ou 601 chevaux pour l’i5 Touring
La gamme i5 propose deux motorisations électriques (en plus des versions thermiques et hybrides que nous essaieront prochainement)
Elle commence avec la BMW i5 eDrive40 équipée d’un seul moteur électrique qui entraîne les roues arrière, offre une puissance maximale de 340 chevaux et un couple maximal de 430 Nm avec la fonction Sport Boost ou Launch Control. Ainsi équipée, elle accélère de 0 à 100 km/h en 6,1 secondes et pointe à 193 km/h (contre 7,3 secondes et 233 km/h pour une 520d de 197 chevaux.)
Elle finit avec la BMW i5 M60 xDrive d’une puissance de 601 chevaux issus de deux moteurs intégrés aux essieux avant et arrière afin de constituer une transmission intégrale électrique. Le couple est de 820 Nm lorsque la fonction M Sport Boost ou la fonction M Launch Control est activée. Cela permet à la BMW i5 M60 Touring d’accélérer de 0 à 100 km/h en 3,9 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de 230 km/h, limitée électroniquement.
