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ESSAI BMW 230i : en rapport avec son prix

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La BMW 230i pourrait laisser penser qu’elle abrite un six cylindres de 3.0 litres. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Si la puissance de 245 chevaux est flatteuse sur le papier, son quatre cylindres fait de son mieux pour tenter de donner du plaisir de conduire…

4 cylindres et boîte automatique

Dans la gamme BMW, les six cylindres atmosphériques, comme ceux des E46, n’ont pas survécu aux normes environnementales. Mais je reste intimement persuadé que les ingénieurs de BMW avaient le talent et l’expertise nécessaire pour nous concocter un petit « six en ligne » de deux litres avec une suralimentation. Nul doute que les coûts ont bridé cette envie.

De fait, BMW a développé toute une lignée de quatre cylindres TwinPower Turbo qui, à défaut d’offrir le plaisir de conduire d’un six cylindres, permettent d’afficher des consommations plus basses.

Le modèle d’entrée de gamme en France est la 220i, développant 184 chevaux et affichant une accélération de 7,5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Vient ensuite notre monture dont la puissance maximale de 245 chevaux demande 5,9 secondes pour le même exercice.

Tous les moteurs (essence ou diesel) sont associés à une transmission Steptronic à 8 rapports avec une fonction « boost » : dès que le conducteur actionne la palette de changement de vitesse gauche au volant pendant au moins une seconde, la voiture rétrograde au rapport le plus bas disponible et passe en mode « sport ».

A bord de la BMW 230i

Le Curved Display et le nouveau système d’exploitation 8.5 font leur apparition dans la Série 2. Ce large écran remplace le tableau de bord traditionnel de BMW. On perd en ergonomie au niveau des commandes et c’est regrettable.

L’équipement de série progresse : le système d’aide au stationnement Parking Assistant, les rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, les rétroviseurs extérieur (côté conducteur) et intérieur électrochromes, l’éclairage d’ambiance, les sièges avant chauffants et la Personal e­SIM sont de série.

La finition M Sport est aussi de série et on retrouve la sellerie M PerformTex, les jantes en alliage léger de 18 pouces, les suspensions et la direction DirectDrive, le volant M gainé cuir, le ciel de pavillon anthracite, l’entourage des vitres Shadow Line M brillant et le kit aérodynamique M.

Le prix commence à 55 055 euros TTC. Notre monture disposait de 14 970 euros d’options avec, pour l’essentiel, le Pack M Sport Pro (freins M Sport rouges, suspension Direct Drive, volant M en cuir, shadow line étendu…) pour 2150 euros. Le toit ouvrant en verre s’affiche à 1250 euros et le Pack innovation (Driving asssistant, Park assist plus et BMW Live cockpit) demande 3200 euros.

Au volant de la BMW 230i

Vous allez vous dire que je me répète. Et vous aurez raison. Mais ce n’est pas de ma faute si ce quatre cylindres manque de saveur. Tout comme celui de la M135. Il est très linéaire, sa sonorité est épaulée par un retour de son dans les haut-parleurs et il n’a pas la hargne d’un six cylindres, aussi petit soit-il, à l’approche de la zone rouge.

En reprises, on a du mal à croire que le couple maximum est de 400 Nm entre 1 600 ­et ­­4 000 tr/min.

Lors de notre test, sur une première partie de trajet sur routes et voies rapides, en roulant paisiblement, l’ordinateur de bord oscillait entre 6,5 et 7 litres pour 100 kilomètres, ce qui est très raisonnable. Une fois le mode sport enclenché, tant au niveau de la voiture que du conducteur, on passe tranquillement les 10 litres/100 km, ce qui, là aussi, reste raisonnable eu égard au rythme adopté.

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