Si je vous propose d’essayer une voiture compacte, traction, sportive équipée d’un 4 cylindres turbo de plus de 250 chevaux, vous pensez que nous allons nous assoir dans une …. une ? Et oui, pas dans une BMW. Du coup, pourquoi avoir lancé la 128ti ?
Tout savoir sur la 128ti
Dans un précédent article, nous vous racontions tout ou presque de ce qu’il faut savoir sur la 128ti (VOIR ICI). Pour résumer, elle dispose sous son capot d’un 4 cylindres 2,0 litres doté de la technologie BMW TwinPower Turbo qui est une variante directe du moteur de la BMW M135i xDrive. Il développe ici 265 ch et un couple de 400 Nm entre 1750–4500 tr/min. Il permet de faire le 0 à 100 km en 6,1 secondes, soit le même temps qu’une 130i E87 et son 6 cylindres atmosphérique de 265 chevaux / propulsion… Dans l’exercice du kilomètre départ arrêté, la nouvelle demande 25,6 secondes contre 26,2 à l’ancienne. Mamie reste une belle résistante !
La 128ti est aussi équipée de la boîte de vitesses Sport à huit rapports et soigne son look avec quelques touches de couleur et des logo Ti.
Sportive, mais…
Dès les premiers mètres au volant de la 128ti, on comprend que pour faire de sa sage berline compacte un voiture sportive, BMW a misé sur des suspensions fermes ! Je dirais même « très fermes ». Il y avait longtemps que je n’avais pas testé une BMW aussi ferme ! Même la nouvelle M4 n’affiche pas une telle dureté. En ne dotant pas la 128ti d’une suspension pilotée, BMW a du faire des choix. C’est dommage au quotidien en usage routier.
Par contre, quand le rythme augmente franchement, il faut reconnaitre que la 128ti affiche un très bon comportement. La direction est précise et le train avant va là où votre cerveau le lui demande en entrée de courbe. Une fois la corde passée, on peut remettre franchement les gaz car le travail conjoint du différentiel mécanique à glissement limité de type Torsen et de la technologie ARB, qui coupe la puissance au niveau du moteur, permettent de s’extraire des courbes avec efficacité.