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Après 14 années d’absence, le Bol d’Or revenait au Paul Ricard. L’occasion était trop belle pour ne pas aller passer deux jours au coeur d’une des plus dures courses de moto et de suivre, de l’intérieur, l’aventure des BMW engagées dans une lutte sans merci pendant 24 heures et plus particulièrement la N°13.
Ce n’est pas passé loin
C’est la BMW N°13, du team BMW Motorrad France Penz13.com qui avait les meilleures chances de s’imposer au Bol d’or en raison de ses performances comme en témoigne le meilleur temps signé par le pilote BMW, Markus Reitenberger, en 1.57.253. Mais le doute était permis eu égard à deux handicaps traînés tout au long de la saison : une consommation importante (qui nécessite plus d’arrêts) et une fiabilité délicate.
Et dès le départ, il a fallu que Reiterberger revienne aux stands car le capteur de chute, défaillant, coupait le moteur… C’est en relançant le moteur, qui s’arrêtait aussitôt, qu’il a pu rentrer. Bilan : il est reparti avec un tour de retard… Ca commençait bien… Mais il restait encore 23h55 de course…
Et c’est une longue remontée qui allait s’opérer jusqu’à atteindre la seconde place, au petit matin. A 10 h 25, mauvaise nouvelle : on aperçoit sur les écrans la BMW n°13 à l’arrêt dans la ligne droite du Mistral. Une fois remorquée jusqu’aux stands, le verdict tombe : la chaîne est cassée et les mécanos doivent travailler dur pour qu’elle puisse repartir en piste. Le bilan est lourd avec 11 tours perdus et une chute à la 6e place du classement qui sera son classement final. Dommage, car le podium était en vue.
Félicitations à Kawasaki pour cette victoire dans une course palpitante qui a connu plein de rebondissement et au SERT-Suzuki pour son 14e titre de champion du monde d’endurance. Et rendez-vous l’an prochain pour la revanche ?