Depuis la présentation de la BMW 325i Allrad en 1985 au salon Automobile de Francfort, les technologies relatives aux 4 roues motrices ont évolué chez BMW. Faisons un tour historique de la transmission intégrale chez notre marque préférée et voyons ses nombreux atouts qui font du xDrive une référence aujourd’hui.
La transmission intégrale permet de répartir la puissance aux quatre roues du véhicule et ainsi d’obtenir une motricité optimale dans n’importe quelle situation. Aujourd’hui, près d’une BMW sur trois est commandée avec le système de transmission intégrale intelligent : il s’agit du xDrive. Si l’arrivée en masse des SUV (X1, X3 et X5 et bientôt X7) et SAC (X2 ,X4 et X6) a permis un déploiement rapide du xDrive sur les modèles X, les autres modèles, de la Série 1 à la Série , proposent des motorisations compatibles avec une transmission xDrive. Avec 110 modèles disponibles dans 12 gammes différentes (avec la i8 et la 225xe Active Tourer) on compte environ 40% des BMW vendues en France équipées du xDrive, faisant de BMW le premier vendeur de véhicules quatre roues motrices en France.
Allrad : la genèse
Initiée en 1985 avec la 325i Allrad présentée au salon de Francfort, cette transmission intégrale promettait un agrément de conduite inédit. Non seulement la 325i Allard était équipée de quatre roues motrices, mais son système améliorait aussi la dynamique en courbe, et apportait donc de meilleures performances dans les sections sinueuses.
La transmission intégrale permanente installée sur la 325i Allrad répartissait la force motrice de manière constante, avec 37% sur le train avant, et 63% sur le train arrière. La bonne stabilité et la motricité sans faille était garantie grâce à une compensation mécanique des différences de vitesse de rotation entre les roues avant, et les roues arrière.
Pour une meilleure visibilité de ses produits, BMW renomma son modèle en 325iX, qui fût ensuite proposé, dès 1988, en version touring.
Un nom en X
En 1991, la Série 5 E34 bénéficie à son tour de la transmission intégrale, qui se voit gérée pour la première fois par un boîtier électronique pilotant des embrayages multidisques faisant varier la distribution de la force motrice entre les roues avant et arrière. En condition normale de roulage, le train avant recevait 36% tandis que l’arrière était réglé à 64%. La motricité était mesurée par le boîtier électronique grâce à la vitesse de rotation des roues mesurée par l’ABS, mais aussi par la vitesse du moteur et la position du papillon de commande de la puissance d’accélération.
L’ajout de l’électronique permettait de gagner en réactivité par rapport à la 325iX, gage de sécurité et d’un comportement rassurant sûr les routes enneigées ou pluvieuses. Avec l’essor de l’électronique et la miniaturisation des calculateurs, la révolution xDrive est en route, mais il faudra encore patienter quelques années…
Le SAV encourage le développement de la transmission intégrale
Avec l’arrivée en 1999 du X5, les réglages de transmission évoluent pour répondre aux nouvelles attentes du segment. Pour la première fois, tout-terrain pouvait rimer avec comportement dynamique. Le train épycycloïdal installé distribue 38% à l’avant, et 62% à l’arrière. En même temps et au vu du succès de la transmission intégrale sur les modèles commercialisés, la Marque déploie son offre en la proposant aussi à la Série 3 E46, sur les motorisations 325i, 330i, et 330d.
xDrive : sécurité et plaisir de conduite d’abord
Aujourd’hui, le système baptisé xDrive s’appuie toujours sur une puissante centrale électronique analysant les pertes de motricité pour adapter au mieux la traction sur les roues qui ne sont pas en manque de grip. Ce système intégré de gestion du châssis (ICM) intervient rapidement sur les aides (comme le DSC) pour corriger les vitesses de rotation des roues et retrouver une motricité satisfaisante. C’est un embrayage multidisques à commande électronique, implanté dans la boîte de transfert, qui s’occupe de la distribution de la force motrice jugée idéale par xDrive. Désormais, l’électronique gère le comportement du véhicule via les informations de vitesses de rotation, d’angle de braquage, d’accélération latérale du véhicule et de commande des gaz. Contrairement aux systèmes de transmission intégrale traditionnels, xDrive détecte toute tendance au survirage ou au sous-virage avant même que les roues ne commencent à patiner.
Afin de garantir aux propriétaires de BMW équipées de la transmission intégrale xDrive un agrément de conduite optimal, le système respecte le caractère propulsion propre à la Marque. Ainsi, la force motrice est d’abord donnée aux roues arrière en situation normale. Au volant, on garde alors une direction précise, et l’effet de couple dans le volant est imperceptible. En analysant en permanence les données de conduite, xDrive évalue le meilleur rapport de force à mettre en oeuvre. Dès l’entrée en courbe, le système distribue davantage de puissance à l’arrière afin de garantir une stabilité et une tenue de route exceptionnelle. Pour les modèles traction, le système xDrive agit de la même manière en distribuant, cette fois, davantage de puissance à l’avant. Dans toutes les situations, le maître-mot est bien le plaisir de conduite, cher à BMW.
Avec l’arrivée des véhicules électriques et hybrides, xDrive évolue et prend en compte ces nouvelles motorisations plus respectueuses de l’environnement. Ainsi, la i8 et sa version Roadster sont équipées d’une transmission xDrive qui, en mode hybride, répartit la puissance générée aux quatre roues par le moteur essence, et le moteur électrique, selon un rapport avant/arrière variable en fonction de la situation. Ainsi, BMW prouve de nouvelles applications du xDrive à sa gamme, et commence à la déployer sur ses modèles radicalement sportifs.
M xDrive développe l’agilité
En améliorant l’agilité ainsi que la précision en courbes grâce aux capteurs électroniques et leur correcte interprétation par le système central, xDrive développe les sensations à bord des véhicules BMW équipés de la transmission intégrale. Les préjugés ont la vie dure, et pourtant : les quatre roues motrices ne sont pas réservées aux tout-terrains s’aventurant tous les jours en forêt. En effet, dans la vie de tous les jours, le compromis optimal entre sécurité, confort et dynamisme trouve sa solution au travers de xDrive.
Pour preuve, sa nouvelle version, MxDrive, développée pour la première sportive à transmission intégrale BMW M5, se base sur une technologie éprouvée, et l’améliore au service de la sportivité pure. En effet, dans cette configuration, l’intégralité du couple est transmis aux essieux avant et arrière. Grâce aux informations relevées par les capteurs, MxDrive sait, en temps réel, comment réagir pour conserver motricité et plaisir de conduite, en toute sécurité. Couplé au différentiel actif M, la M5 est aujourd’hui en passe de devenir une référence dans le domaine des berlines plaisir à transmission intégrale. Le potentiel de traction se trouve grandi, sur tous types de routes, et selon le mode de conduite utilisé, car il est aussi possible de sélectionner entre quatre, ou deux roues motrices.
Au final, la pertinence de la transmission intégrale intelligente dans plusieurs types d’utilisation prouve son bien-fondé et explique son développement massif pour les années à venir.
La future norme
Et demain ? En cherchant constamment à améliorer sa transmission intelligente xDrive, BMW repousse les limites et apporte à ses utilisateurs davantage de sécurité et de confort, sans toutefois rogner sur le plaisir de conduite. Avec une augmentation des parts de marché sur les véhicules équipés xDrive, la Marque est en train de faire passer son innovation comme un élément incontournable, aussi bien sur les motorisations traditionnelles, que sur les très prometteuses versions hybrides et électriques. En appliquant la technologie xDrive à tous les véhicules et à toutes les envies, BMW prouve que sa solution s’adapte à tous, pour le plaisir et la sécurité avant tout.