BMW Série 2 Active Tourer : Demandez une offre ! Les États-Unis d’Amérique ont désigné leur 47ème président, il s’agit de Donald Trump qui revient à la Maison Blanche. Mais ce dernier a promis des taxes d’importation pour les véhicules assemblés hors des USA. Cela ne contrarie pas BMW, bien au contraire, puisque la firme allemande possède sa plus grande usine sur les terres de l’Oncle Sam.
BMW pourrait profiter de l’élection de Donald Trump
Le PDG de BMW, Oliver Zipse, a déclaré que les éventuels tarifs d’importation sous la présidence de Donald Trump pourraient avantager le constructeur. Même si les actions de la marque allemande et de ses rivales ont chuté en raison des craintes de conflits commerciaux. Les menaces de taxes d’importation formulées par Trump ont fait chuter les actions de Mercedes, Volkswagen, Porsche et BMW. Cependant, Zipse a tenté de rassurer après des résultats décevants au troisième trimestre, le 6 novembre, en mettant en avant l’empreinte solide de l’entreprise aux États-Unis, incluant son usine la plus grande au monde.
Le marché américain représentait 12,9 % des 3,1 millions d’exportations de voitures allemandes en 2023, en faisant le plus grand marché d’exportation pour les constructeurs allemands. En effet, les États-Unis sont de plus en plus rentables pour les constructeurs allemands grâce à la forte demande de SUV. Le pays voit également un passage plus lent aux véhicules électriques comparé à l’Europe. Ce qui leur permet de vendre davantage de modèles thermiques plus rentables. Goldman Sachs estime qu’une augmentation des tarifs de 7,5 % à 17,5 % créerait un impact négatif sur le bénéfice d’exploitation d’abord pour Volvo, suivi par Mercedes, Porsche, BMW et Volkswagen.
Moritz Schularick, président de l’Institut Kiel pour l’économie mondiale, a affirmé que la victoire de Trump marquerait « le début du moment économique le plus difficile » de l’histoire allemande d’après-guerre. Il a ajouté que « le pays fait face à des défis majeurs en matière de commerce extérieur et de sécurité pour lesquels il n’est pas préparé ».
L’atout dans la manche de BMW
Pendant sa campagne, Trump a déclaré vouloir imposer des droits de douane sur les voitures étrangères pour protéger les emplois locaux. Un conflit commercial avec Washington représenterait un autre problème pour les constructeurs allemands, déjà confrontés à une concurrence forte en Chine et à une demande modérée en Europe. Trump a également exprimé son désir de voir « les entreprises automobiles allemandes devenir américaines » lors d’un discours en Géorgie en septembre, en ajoutant qu’il veut les voir « construire leurs usines ici ».
Cependant, la plupart des constructeurs allemands possèdent déjà des usines aux États-Unis où ils produisent pour les clients locaux et pour l’exportation. Cela signifie que des contre-mesures européennes pourraient aggraver les effets d’un conflit commercial. L’usine de BMW à Spartanburg, en Caroline du Sud, produit plus de 1 500 véhicules par jour, en faisant la plus grande usine de la marque et un exportateur majeur vers des marchés tels que l’Allemagne, la Chine et le Royaume-Uni.
Zipse a déclaré que BMW pourrait même en tirer un « avantage » grâce à sa grande présence aux États-Unis. « À cet égard, nous ne devrions pas trop nous inquiéter de ce qui pourrait se passer », a-t-il ajouté, soulignant que BMW est présent sur 30 sites dans 12 États américains. Deux tiers des ventes de véhicules de BMW aux États-Unis proviennent de Spartanburg, où la marque s’engage à continuer d’investir et emploie plus de 11 000 personnes. Sur les neuf premiers mois de l’année, les livraisons de BMW aux États-Unis ont baissé de 2,1 %, atteignant 271 399 véhicules. L’usine de Spartanburg a produit 410 793 véhicules en 2023, dont plus de la moitié ont été exportés vers 120 pays, offrant une marge pour vendre plus localement si des tarifs étaient appliqués.