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BMW M5 G90 : 727 ch pour affoler les chronos

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La BMW M5 G90 basée sur la huitième génération de la Série 5, se dévoile ici dans sa 7e itération. Elle célèbre 40 ans d’un modèle apparu en 1984, une berline qui offre désormais 727 ch.

La M5 G90 célèbre 40 ans d’un modèle iconique

Cette génération G90 (qui arrivera plus tard en version Touring) est la première M5 hybride. Pour cela, elle emprunte le V8 4,4l (S68) qui anime déjà le XM. Ce dernier développe un total de 585 ch, mais il est assisté d’un moteur électrique de 197 ch. La puissance combinée repousse une nouvelle fois les limites et délivre ainsi 727 ch (et 1000 Nm de couple). C’est, certes, légèrement moins puisant que le XM Label Red et ses 748 ch, mais cela en fait le deuxième modèle le plus puissant produit par BMW. La puissance inférieure s’explique par une batterie qui ne délivre que 18,6 kWh contre 25,7 kWh pour le XM. Les informations dont nous disposions étaient les bonnes.

Il fallait bien une telle puissance pour arracher du sol les 2 510 kg de cette G90. Avec la cavalerie annoncée, le V8 M TwinTurbo associé à une transmission M Stertronic à 8 rapports produit des accélérations folles. Le 0 à 100 km/h est expédié en 3″5 (0″1 de plus que la M5 F90), la barre des 200 km/h arrive après 10″9. La vitesse est bridée électroniquement à 250 km/h, mais le M Driver Package permet de filer à 305 km/h.

Les consommations relatives en hybride annoncent une moyenne de 1,7l/100. C’est dans l’hypothèse d’un usage intensif d’un mode 100 % électrique qui permet un roulage pendant 69 km (WLTP). En revanche, une consommation mixte est annoncée à 10,2l/100, ce qui reste très raisonnable (le réservoir contient 60 litres). L’ensemble de la puissance est transmise aux quatre roues. Mais le conducteur pourra sélectionner le mode 2WD envoyant uniquement la puissance sur le train arrière en désactivant le DSC (Dynamic Stability Control).

En tenue de sportive

La M5 n’est pas dans l’opulence des artifices pour souligner son design de sportive. La BMW se veut être une très grande routière puissante et sportive, sans pour autant faire gadget. Contrairement à la version civilisée, elle parait quand même plus musclée avec les extensions d’ailes et les jupes latérales. Les boucliers avant et arrière sont bien entendu plus proéminents que la Série 5 / i5, surtout avec l’extracteur qui compte les quatre sorties d’échappements. Petit détail intéressant sur le pan de Hofmeister, un logo M5 y est embossé. La ligne se termine élégamment avec une lame carbone sur la malle.

A l’intérieur, le mobilier reprend la planche de bord connue de la Série 5 et le panorama d’écrans BMW Curved Display. Il y a une différence ici, puisqu’il intègre un panneau de commandes M sur la console centrale. Même l’affichage tête-haute Head-Up Display reprend les contenus spécifiques aux modèles M. Le volant en cuir M présente un méplat, mais aussi un repère rouge en son centre (position à midi) et de nouveaux boutons M illuminés. La place la plus enviable étant celle du conducteur, il sera bien accueilli à bord de cette M5. En effet, les sièges multifonctions M proposent une large de gamme de réglages électriques. Le BMW Live Cockpit Professional standard propose également le système de navigation BMW Maps.

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