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BMW exhorte l’Allemagne de voter contre la hausse des prix des VE chinois

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BMW fait pression sur Berlin pour qu’elle vote contre l’imposition de tarifs nettement plus élevés de l’Union européenne sur les véhicules électriques (VE) fabriqués en Chine. La firme de Munich rejoint d’autres constructeurs qui craignent un différend commercial qui ne bénéficierait à personne.

BMW ne veut pas d’une hausse des prix des VE chinois

En effet, BMW exhorte donc l’Allemagne à voter contre les tarifs de l’UE sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. L’Allemagne a indiqué qu’elle prévoyait de s’abstenir, plutôt que de voter contre l’augmentation des tarifs. Oui mais voilà, la Chine est un marché important pour BMW, elle craint un retour de bâton pouvant nuire à ses intérêts.

« Des tarifs supplémentaires nuisent aux entreprises globalement actives dans ce pays et pourraient provoquer un différend commercial dont personne ne bénéficierait », a déclaré Oliver Zipse, PDG de BMW, dans un communiqué publié le 2 octobre. « Le gouvernement allemand devrait donc prendre une position claire. » Les États membres de l’UE se préparent à voter le 4 octobre sur l’imposition de tarifs définitifs pouvant atteindre 45 % sur les véhicules électriques importés de Chine. Il faudrait une majorité qualifiée (soit 15 États membres représentant 65 % de la population du bloc) pour bloquer ces tarifs.

Une taxe qui pourrait entraver l’entente des marchés

Les responsables allemands ont indiqué le 1er octobre que le gouvernement prévoyait de s’abstenir. Mais il ne vont pas voter contre, ce que BMW aurait souhaité comme position claire. Il est pressenti qu’un nombre significatif d’états membres s’abstiennent également. Cela pourrait donc rendre difficile la mise ne place d’une telle taxe. Plus largement, l’Allemagne a clairement exprimé son espoir d’une solution négociée dans les discussions en cours entre l’UE et la Chine.

La Commission européenne, l’organe exécutif du bloc, a proposé ces prélèvements après qu’une enquête a révélé que la Chine subventionne injustement son industrie des véhicules électriques. Les constructeurs automobiles allemands ont largement rejeté cette idée. Ils craignent que leurs vente en Chine soient menacées, d’autant qu’il s’agit du plus grand marché mondial en volumes.

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron se sont entretenus à Berlin le 2 octobre. Le PDG de Mercedes-Benz, Ola Källenius, milite pour des marchés ouverts depuis ces derniers mois. Et le PDG du groupe Volkswagen, Oliver Blume, a à plusieurs reprises exprimé ses préoccupations concernant un éventuel conflit commercial avec la Chine. Le verdict sera rendu demain.

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