Une 135i portant le logo M pointe le bout de sa calandre et affiche… 320 chevaux ! Cela ne vous rappelle rien ? Petit retour en arrière… En 1996, BMW nous présentait une version revue de la terrible M3 3.0 qui voyait sa cylindrée passer à 3.2 et sa puissance culminer à 321 chevaux. Son six cylindres en ligne atmosphérique procurait à la M3 des performances de premier plan. La dernière née est-elle digne de son aïeule ?
« Comme ça pousse bien ! »
La BMW M135i dispose du six cylindres en ligne essence à technologie M Performance TwinPower Turbo comprenant un turbocompresseur Twin Scroll (double entrée), l’injection directe du type High Precision Injection, la distribution variable VALVETRONIC et le double VANOS. D’une cylindrée de 2 979 cm3, il développe la coquette puissance de 320 ch (235 kW) à 5 800 tr/mn et surtout un couple de 450 Nm entre 1 300 tr/mn et 4 500 tr/mn.
Ainsi parée, la M135i signe de performances de étonnantes (et détonantes) avec un 0 à 100 km/h avalé en 4,9 s avec la boîte automatique (5,1 secondes avec le manche traditionnel). Bien entendu, la vitesse maximale de 250 km/h est bridée électroniquement. Le kilomètre départ arrêté est expédié en 23,9 secondes et le 80 à 120 ne demande que 4,3 secondes en quatrième et 5,0 secondes en cinquième.
Si on rapproche ses performances de la M3 E36 3.2, on voit que la M135i est devant. Et ce n’est pas le poids qui influe le comparatif, car, avec 1425 kilos à vide, les deux protagonistes sont quasiment renvoyées dos à dos. Par contre, le couple, disponible très tôt, agit comme une catapulte ! Et au moment où il commence à fléchir (vers 4 500 tr/mn), c’est la puissance qui prend le relais !
Lors de l’essai, mené à un rythme soutenu, l’ordinateur de bord affichait une consommation moyenne de 17 litres au cent. Mais si on a le pied léger et qu’on laisse le système Efficient Dynamics travailler tranquillement, on peut tabler sur une consommation moyenne, selon BMW, de 7,5 l/100 km et des émissions de CO2 de seulement 175 g/km (188 en boite manuelle)